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Les objectifs de ce site

Fournir des arguments face à l'agression anglo-américaine contre le peuple afghan.

Démonter la propagande des "boîtes à penser" des services de communications des Ministères guerriers.

Faire pression sur les élus et le gouvernement pour que la France ne s'engage pas aux côtés de l'axe anglo-américain.

Informer sur l'actualité des mobilisations en cours en France et ailleurs.

Informer sur ce que subit le peuple afghan et les stratégies impérialistes.

 

 

 

 

 

Témoignages d'afghans

Les résultats des bombardements

L'alibi humanitaire

Le droit international bafoué

L'Assemblée nationale française contournée.

La responsabilité états-unienne

Un danger pour les libertés publiques en france

TÉMOIGNAGES D'AFGHANS

"Nous partons parce que nous ne sommes plus en sécurité ici. Merci l'Amérique", a dit à Reuters un vieil homme handicapé à un arrêt de bus, juste après le lever du jour. "Nous n'avons pas pu dormir de la nuit. C'est la pire qu'on ait connue depuis bien des années", disait un porteur sur le principal marché d'épices de Kaboul. "Mes enfants ne se sont pas encore remis du choc qu'ils ont subi".(É)

"Nous voulons que ça cesse. S'il vous plaît, dites aux Américains d'arrêter ça", lançait un boutiquier ébranlé. "Nous avons vraiment eu peur. Mes enfants n'ont pas pu dormir. Ce fut une nuit traumatisante", dit un autre homme. "Dieu seul sait ce qui s'est passé. Je m'en vais. Je dormirai à la belle étoile plutôt que de rester en ville une nuit de plus".

"Dites aux Américains que nous avons subi assez de souffrances, de destruction et de pertes à cause des guerres passées et qu'ils doivent nous épargner", lance un homme, qui regarde ses enfants trembler dans l'air vif du matin.

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LES RÉSULTATS DES BOMBARDEMENTS

 

Les bombardements des villes afghanes, un crime qui va contre les objectifs affichés.

 

Les bombardements américains, dont l'objectif est de désolidariser le pouvoir taliban de la population afghane, peuvent produire l'effet contraire et souder l'ensemble de la population derrière les taliban . Cette réaction " patriotique " risque de retarder l'arrivée au pouvoir de l'Alliance du Nord.

Plus largement, les bombardements pourraient provoquer un anti-américanisme dans l'ensemble du monde arabe et particulièrement au Moyen-Orient.

" Les stratèges américains se trompent en pensant qu'avec des frappes militaires, ils pourront remporter la bataille engagée contre les mouvements terroristes talibans ". Selon Didier Billion, chercheur à l'IRIS, la solution en Afghanistan n'est pas militaire mais d'ordre politique.

Par ailleurs, le parachutage de vivres destinés à la population Afghane en pleine nuit dans des lieux non communiqués est pour le spécialiste de l'IRIS " une pure opération de communication ".

L'ALIBI HUMANITAIRE

Le parachutage de vivres destinés à la population Afghane en pleine nuit dans des lieux non communiqués est une pure opération de communication .

L'ONU avait chiffré les besoins à 600 millions de dollars (670 millions d'euros); ils ont été trouvés dès la semaine dernière. Cela faisait des années qu'une aide était réclamée par les organisations non gouvernementales, notamment depuis les trois années de sécheresse.

Voilà plus de dix ans que ce milieu qu'on appelle "les humanitaires" encaisse les expériences désastreuses telles que le largage de colis par des appareils de guerre américains contenant, outre les vivres, des tracts de propagande.

En Irak en 1991, l'aviation américaine tue des Kurdes en les bombardant de colis de vivres; en Somalie, les Américains débarquent sous le feu des projecteurs pour aider des humanitaires harcelés à mettre un terme à une famine historique, puis changent d'objectif pour un autre plus guerrier, puis s'enfuient au premier incident qui fait chez les GI un peu plus de zéro mort.

L'Assemblée nationale française contournée.

Plusieurs politiques, de droite comme de gauche, ont réclamé, un débat, suivi d'un vote, au Parlement, avant tout engagement des forces françaises en Afghanistan, dans le cadre de la riposte aux attentats du 11 septembre engagée dimanche par les Etats-Unis.

 

Le ministre de la Défense a estimé qu'un vote du Parlement n'était pas nécessaire pour avaliser un nouveau dispositif.

"Dans notre système constitutionnel, (...) il n'y a pas de vote sur l'entrée en opérations", a souligné Alain Richard.

Lorsque Lionel Jospin s'est exprimé sur la question, a rappelé le ministre de la Défense, "il a renvoyé très précisément à ce qui avait été fait pour l'opération au Kosovo, dans laquelle il n'y a pas eu de vote", a-t-il ajouté.

Dans la crise du Golfe, le Parlement avait été convoqué en session extraordinaire en août 1990, quelques jours après l'invasion du Koweït par l'Irak.

Le 16 janvier 1991, à quelques heures de l'entrée en action des forces alliées, le Premier ministre d'alors, Michel Rocard (PS), avait engagé la responsabilité de son gouvernement, comme le prévoit l'article 49, alinéa 1, de la Constitution.

A propos du Kosovo, il n'y a pas eu de vote sur l'engagement des forces françaises mais trois déclarations du Premier ministre, Lionel Jospin, suivies d'un débat, les 26 mars, 27 avril et 8 juin 1999.

La procédure prévue par l'article 35 de la Constitution n'a jamais été employée.

Constitution de 1958 art 35 " la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement "

Art. 49, al.1 :

" Le Premier ministre, après délibération du Conseil des Ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale. "

La politique étrangère des Etats-Unis responsable.

 

Ceux-ci ne sont pas pour rien dans les attentats. Leur politique étrangère, notamment au Proche-Orient, a une part de responsabilité. Nous ne sommes pas " anti-américains ", car nous sommes solidaires des travailleurs et des citoyens américains. Ce que nous contestons, c'est un modèle de société &endash;celui des Etats-Unis - qui se donne pour objectif principal le profit, comme moyen la violence et se nourrit des inégalités sociales.

La guerre, un danger pour les libertés publiques en France

Ces attentats servent, en France, de prétexte à la réactivation des idéologies sécuritaires dont nous savons la place que celle-ci prendra dans les campagnes électorales prochaines. Le plan vigipirate , ce ne sont pas que les barrières devant les écoles et les appels à la vigilance dans les transports publics. C'est surtout la chasse aux sans-papiers et l'intensification de la surveillance des télécommunications.

LE DROIT INTERNATIONAL BAFOUÉ.

L'ONU nous est présentée comme soutenant d'une seule voix les bombardements américains. La réalité est très différente si on lit la dernière déclaration du Président de son Assemblée générale.

(É) La lutte contre le terrorisme ne doit être dirigée contre aucun groupe ethnique ou religieux, ni contre le peuple afghan, qui souffre des menées des éléments terroristes que son pays abrite mais sur lesquels il n'a aucune emprise.

M. Han Seung-soo (République de Corée)le 9 octobre 2001

Le droit international bafoué.

 

" on exige aussi d'admettre sans conditions que les preuves "existent", lesquelles, curieusement, ne sont pas soumises à l'analyse des juges mais à celle des politiques. Et ce sont eux qui, sur cette base, désignent les "coupables" et ceux qui ne le sont pas. C'est réellement grave. "

 

Baltazar garzón magistrat à l'Audience nationale espagnole,

 

Les articles 5 de la Charte de l'OTAN et 51 de la Charte de l'ONU, si souvent invoqués, ne prévoient de " légitime défense " que dans le cadre d'une agression de la part d'un autre Etat. Ce n'est évidemment pas le cas ici, l'Afghanistan n'ayant pas bombardé les Etats-Unis.

 

Par ailleurs, les résolutions 1368 et 1373, votées par l'ONU les 12 et 28 septembre, si elles dénoncent le terrorisme et demandent une enquête sur les coupables, sont très ambigües sur les modalités de réponse. En aucun cas elles ne constituent une autorisation d'intervention des Etats-Unis.

 

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